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vendredi 4 mai 2007

Législatives - Evreux 1 : qui va porter les couleurs PS-PRG ?

Gisèle Philippon ne sera finalement pas candidate aux prochaines législatives dans la première circonscription de l'Eure, l’ancien fief de Jean-Louis Debré. Investie par le Parti radical de gauche, conformément à un accord national avec le Parti socialiste qui réservait la circonscription d'Evreux 1 à une femme PRG, la conseillère municipale ébroïcienne d’opposition renonce « pour raisons personnelles, familiales ».

« J’ai pris ma décision toute seule, sans aucune pression » explique-t-elle. « Je suis obligée de faire des allers-retours fréquents dans le Vaucluse car ma mère, qui a plus de 90 ans et ma jeune sœur sont dans un état de santé très préoccupant. Ayant choisi de priviliégier ma famille à la politique, je n’ai plus la disponibilité nécessaire pour continuer la campagne ».

Gisèle Philippon a reconnu qu’elle n’était pas partie au combat la fleur au fusil : « J’ai été investie en juillet 2006 à 99 % par la fédération de l’Eure du PRG et la décision a été ratifiée par les instances nationales, mais j’ai hésité face à Jean-Louis Debré, a-t-elle précisé. J’étais sceptique sur le score que je pouvais réaliser face à lui et j’étais réaliste sur les frais qu’engendreraient ma candidature ayant déjà participé comme militante à six campagnes électorales. C’est à partir de fin février que je me suis vraiment investie en envoyant une lettre à un public ciblé, celui de l’Education nationale, sur l’ensemble de la circonscription et en commençant à faire du porte-à-porte. Je pense que la mayonnaise commençait à prendre, même si je me suis aperçue dans mes contacts que le PRG était peu connu ».

C’est fin mars que la candidate radicale de gauche a reçu des mauvaises nouvelles de sa famille. Ce qui l’a amenée à prendre sa décision. Gisèle Philippon « ne doute pas que le PS et le PRG sauront trouver une solution, c’est-à-dire trouver une candidate qui aura tous les atouts pour relever le défi et faire gagner la gauche ».

Mais qui, d’Anne Mansouret - candidate autoproclamée (en congés de PS) prête pour la circonstance à repartir sous l’égide du PRG (dont elle avait obtenu l’investiture aux législatives de 2002) – ou d’Hélène Ledoux, écartée de la candidature par le PRG au profit de Gisèle Philippon ?

« Franchement, à notre niveau, on ne sait rien, avoue Claude Béhar, conseiller général d’Evreux nord et président du cercle ébroïcien du PRG. Comme il s’agit d’un accord national avec le PS, ce sont les instances nationales qui vont trancher ». De la même façon, il dit ignorer l’influence que pourrait avoir Franck Martin, maire de Louviers et leader départemental du Parti radical de gauche, dans la décision.

A moins qu’un « deal » soit finalement conclu entre PS et PRG, du genre : Anne Mansouret candidate dans la première circonscription et Franck Martin suppléant du socialiste François Loncle, député sortant, dans la 4e circonscription...

Les autres candidats déclarés :
- Jean Chevauchet, MNR
- Yoann Gontier, Génération Ecologie
- Jacqueline Fihey, Les Verts (suppléant, Jean-Yves Guyomarch)
- Joël Hervieu, UDF, conseiller général de Nonancourt
- Bruno Le Maire, UMP, directeur de cabinet du Premier ministre
- Madeleine Masne, FN
- Anne Mansouret (suppléant, José Haas, PS, maire de Francheville),
- Andrée Oger, PCF, conseiller général de Saint-André-de-l’Eure
- Louis Petiet, suspendu de l'UMP, conseiller général de Verneuil-sur-Avre

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