Exprimez-vous !

A l'occasion des campagnes pour les élections présidentielle et législatives, les rédactions des Hebdos Normands s'unissent pour donner la parole à leurs lecteurs.

mardi 6 mars 2007

Home sweet home...

Dans son dernier rapport annuel, la Fondation Abbé-Pierre évalue le nombre de mal-logés en France à près de 3,2 millons, dont :
- 100 000 SDF,
- 975 000 personnes « privées de domicile personnel », contraintes de résider à l'hôtel, de louer (ou de sous-louer) un meublé, de vivre en camping, de dormir dans leur voiture...
- 2,2 millions de personnes confrontées à des conditions de logement « très difficiles » : pas de confort ou « surpeuplement accentué ».
A ce chiffre, s'ajoutent près de 6 millions de personnes en situation de « réelle fragilité », à court ou moyen terme
Et les grandes villes ne sont pas les seules à être concernées. Le mal-logement touche aussi nos campagnes...

Comment sortir de la crise ?
Sanctionner plus sévèrement les communes de plus de 3 500 habitants qui n'affichent pas au moins 20% de logements locatifs sociaux ? Réserver les HLM à ceux qui en ont le plus besoin ? Réquisitionner les locaux vacants pour les sans-abris et les mal-logés ? Construire des centres d'hébergement et des maisons-relais ?
Favoriser l'accession à la propriété ?

Et vous, avez-vous rencontré des difficultés à vous loger ? Êtes-vous actuellement en attente d'un relogement ? Faites-nous part de votre expérience... Cliquez sur « commentaires » pour apporter votre témoignage.

Merci de vous identifier avec votre nom ou un pseudo.


La semaine prochaine : la discrimination.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Etre propriétaire de son logement est la première des sécurités pour une famille. Aujourd’hui, la propriété est un privilège pour certains. Il faut en faire un droit pour tous. C’est possible en faisant du crédit hypothécaire le crédit de droit commun en matière immobilière. Dans les zones où la tension sur les prix est particulièrement vive et où il est quasiment impossible de devenir propriétaire sans une mise de fond initiale, il faut créer un prêt foncier à taux zéro permettant de différer dans le temps le remboursement de l’emprunt correspondant au terrain. Par ailleurs, les intérêts versés au titre des emprunts contractés pour l’acquisition de la résidence principale ouvriront droit à une réduction ou à un crédit d’impôt. Si c’est possible pour un propriétaire qui met son bien en location, on ne voit pas pourquoi cela ne l’est pas pour l’acquisition de son propre logement.

Il n'est pas acceptable que des personnes soient exclues du crédit bancaire, notamment immobilier, parce qu’elles sont ou ont été très malades. La solidarité nationale doit ici s’appliquer, soit en confiant à l’Etat le soin de se porter caution, soit en prenant en charge le surcoût assurantiel de ces emprunts. Cette difficulté devrait d’ailleurs se réduire sensiblement avec la généralisation du crédit hypothécaire.

De plus, il faut modifier les conditions d’accueil des personnes sans abri, notamment des familles, avec des centres d’hébergement plus accueillant, dans lesquelles les personnes pourront rester plus longtemps, le cas échéant ensemble, plutôt que d’être obligées d’en repartir tôt chaque matin.

Autre impératif: faciliter le logement des jeunes

Le logement est actuellement l’une des principales difficultés éprouvées par les jeunes. Elle les conduit à demeurer plus longtemps chez leurs parents et retarde leur installation dans la vie et en couple. Cette situation résulte notamment des rigidités du marché locatif.

Il faut remplacer la relation perdant-perdant actuelle dans les rapports entre les bailleurs et les locataires par une relation gagnant-gagnant. A cet effet, il faut permettre à tous les bailleurs de bénéficier, pour un coût réduit, d’une garantie sur les risques locatifs, en échange de la suppression de la caution et des deux mois de loyers actuellement demandés par les propriétaires aux locataires. Cette mesure ne s’appliquera pas qu’aux jeunes, mais ils en seront parmi les premiers bénéficiaires.

Ce sont quelques propositions du candidat Nicolas SARKOZY qui méritent d'être entendues!!

Anonyme a dit…

Si la loi qui "oblige" les communes à construire ou réserver des logements pour le social était APPLIQUEE, il n'y aurait plus de problème de logement en France ! seulement voilà, comment faire respecter cette loi lorsque les gens qui nous gouvernent sont les premiers à montrer le mauvais exemple !? comment contraindre les communes qui ne suivent pas la loi alors que Neuilly par exemple montre bien qu'il suffit de payer les amendes, comme l'a fait Sarkozy toutes ces années où il en a été le maire ! F. Bayrou propose la suppression de la caution qui est souvent rédhibitoire. A la place, une assurance où le locataire paierait une modique somme en sus de son loyer. Il n'a pas proposé cela en l'air, il a consulté de grands assureurs avant d'avancer une telle proposition. Voilà quelque chose de simple et de peu coûteux qui peut enlever un peu de ce manque de confiance chronique des propriétaires loueurs. Par ailleurs, tant d'occupants HLM ont des revenus qui ne justifient aucunement qu'ils occupent de tels logements ! là aussi il faut légiférer.
Il faudra sans doute aussi légiférer pour arrêter l'explosion insupportable des loyers et fixer des normes et tarifs.

Anonyme a dit…

Réponse à Yves:

Je suis heureux de remarquer que le candidat centriste est sur la même longueur d'ondes que Nicolas SARKOZY au sujet de la suppression de la caution.
Là où je voudrais insister c'est sur votre critique de la gestion de la ville de Neuilly. Je suis désolé de vous dire que la réalité est parfois un peu plus compliquée que ce qui paraît! Vous connaissez le marché foncier et immobilier particulièrement tendu sur Neuilly. Donc évitons de tomber dans la facilité et regardons les difficultés et les situations locales!!
Pour ma part je trouve évident qu'il faille de la mixité sociale et géographique car c'est ensemble que nous entretiendrons le lien social!!!!