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mardi 30 janvier 2007

De quoi avez-vous peur ?

« Le sentiment d'insécurité est en baisse. » C'est le Ministre de l'Intérieur, par ailleurs candidat à la Présidentielle, qui parle. Nicolas Sarkozy a donné mi janvier une conférence de presse sur son bilan au ministère en 2006. Pour dresser ce constat, il s'est appuyé sur une enquête d'opinion menée par l'Office national de la délinquance (OND).

Au cours de cette même conférence de presse, Nicolas Sarkozy a assuré que la délinquance était en recul en France pour la quatrième année consécutive.
Les chiffres de la criminalité et de la délinquance, établis à partir des plaintes enregistrées par les services de police et de gendarmerie, sont disponibles sur le site du Ministère de l'Intérieur et de l'aménagement du territoire.

D'après ces statistiques, si les « violences physiques crapuleuses » sont en diminution, les « violences gratuites » (violences à dépositaires de l'autorité et violences de la sphère privée) sont quant à elles en augmentation.

Cambriolage, vol à l'arraché, racket, home-jacking ? De quoi avez-vous peur ? Dans quelles circonstances, vous sentez-vous en insécurité ? Quand vous vous garez dans un parking souterrain ? Quand vous retirez de l'argent à un distributeur ? Quand vous circulez la nuit à pied ou même en voiture ? Redoutez-vous d'être cambriolé ou agressé chez vous ? Avez-vous été victime récemment de violences verbales ou physiques ?

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La semaine prochaine, nous parlerons fiscalité...

8 commentaires:

Anonyme a dit…

La délinquance n'est pas en recul, bien au contraire. Elle change seulement de forme et concerne de plus en plus de très jeunes gens. L'éducation est en cause avec la démission des parents et l'éducation nationale à qui ont été retirés tous les pouvoirs. Sans limites, sans discipline, sans le moindre apprentissage très tôt des minima du respect de l'autre, de ce qu'est le civisme, sans exemplarité autour de lui, l'enfant sans repère est un futur délinquant en puissance. Ce n'est pas en agissant sur la sécurité au jour le jour qu'on verra des résultats à long terme, c'est en organisant le sauvetage éducatif des enfants dès leur plus jeune âge, dès la crèche, absolument tous les enfants, et surtout bien sûr ceux issus des milieux déshérités. Sylvain

Anonyme a dit…

Un mot sur la sécurité routière.
Comme la plupart des automobilistes, je maudis les radars et les jumelles sur le bord des routes (j'ai même fait l'objet d'un retrait de point parfaitement injustifié à mes yeux). Quand je participe à un repas de famille, je trouve que le taux d'alcoolémie de 0,50g est trop vite atteint.
Mais je mesure en même temps que les mesures engagées depuis quelques années ont permis de sauver des milliers de vies humaines. Lequel de mes proches ne serait plus là aujourd'hui, si le gouvernement n'avait pas engagé une politique audacieuse dans ce domaine, sous l'impulsion de Jacques Chirac ?
La France a longtemps considéré son nombre de tués sur la route comme un mal inéluctable. La détermination dont nos autorités ont fait preuve dans ce domaine, quitte à irriter la majorité d'entre-nous, a été payante.
Là comme ailleurs, il n'y a pas de fatalité. Un bel exemple à méditer pour tous les candidats, qu'il s'agisse de la dette colossale de la France, de la crise du logement, probablement aussi du chômage. Mais cela passe inévitablement par des mesures impopulaires qu'il faut avoir le courage d'assumer, dans un pays où c'est trop souvent une petite poignée d'irrétuctibles qui dicte sa loi dans la rue.

Anonyme a dit…

Le chômage, le manque de logement, l'insécurité sociale, les inégalités culturelles et universitaires, le dénuement, sont autant de violences que subissent des millions de personnes dans chaque instant de leur vie. Cette réalité est si criante que plus de la moitié de la population craint de devenir un jour SDF.

Ce sont par exemple plus d'un million d'enfants qui vivent sous le seuil de pauvreté et qui subissent chaque jour avec leur famille le choc des représentations du bien-être de notre société de sur-consommation : publicités, modèles de réussites économiques ou médiatiques...

A ces violences, il faut ajouter celles qu'engendrent l'exclusion, la mise en marge, le racisme, la précarité, même dans son travail, mais aussi les humiliations et les brimades que font subir les plus puissants aux plus vulnérables.

Paradoxalement, ces violences que nous devrions tous redouter, contre lesquelles nous devrions tout mettre ne oeuvre, paraissent presque invisibles lorsque l'on aborde certaines de leurs conséquences que sont la petite délinquance.

C'est par une réponse sociale adaptée pour les plus démunis et durable pour tous que la peur pourra céder place à l'espoir. Les appels aux replis identitaires, à la répression croissante, aux refus du partage des richesses vont à l'encontre de l'apaisement attendu par tant de personnes. La mise en oeuvre d'un programme courageux répondant à la fois aux urgences écologiques, sociales et démocratiques de l'ensemble des citoyens nous apportera cet espoir.

Anonyme a dit…

Le ministre de l'Intérieur focalise nos peurs sur la délinquance,alors
que celle-ci est la conséquence d'une politique d'injustice sociale qui va jusqu'au non respect des DROITS DE L'HOMME.Je dénonce d'autres motifs d'insécurité à l'échelle mondiale : le nucléaire et ses déchets, les OGM et la transformation inconnue des équilibres écologiques,la diminution des ressources en eau potable , la pollution de l'air ...
Sans imaginer que le risque zéro soit possible, je suis convaincue
qu'une autre politique est nécessaire.
Elle doit donner une égale priorité
à la résolution des problèmes humains , sociaux, écologiques .
Cela nécessite que chacun et chacune reprenne sa part de responsabilité et de pouvoir démocratique , dans un projet politique ambitieux et volontariste.

Anonyme a dit…

L'éducation est l'avenir de la France
Ce qui vient de se passer dans une école en Champagne montre bien le malaise de la perte de contrôle sur l'enfant de beaucoup d'enseignants qui ont été "abandonnés", et ont perdu peu à peu l'influence et l'autorité sur les enfants, ESSENTIELLES pour construire avec eux une relation stable et propice à l'apprentissage. L'école doit redevenir "terre" des enseignants, maison de l'autorité et du respect, et aucun parent ne devrait pouvoir venir "mettre une correction" à un enseignant. On imagine l'effet destructeur que cette violence pourra avoir sur l'enfant "concerné" et ses camarades ! Dans ce genre de fait, il faut une punition exemplaire : un à trois mois de prison ferme par exemple.
Le seul espoir de diminuer un jour la montée de la délinquance est de miser tout sur l'éducation dès les premières années, et particulièrement là où les parents sont "impuissants" et en démission.
Un seul candidat parle de cette urgence et la met en numéro 1 de son programme, c'est François Bayrou. Yves

Anonyme a dit…

Réponse à JAFI:

À force de considérer Nicolas SARKOZY comme le pourfendeur de notre Démocratie, je ne sais plus qui se focalise sur quoi! Voyons avant de sortir l'argument choc, la phrase qui fait bien, mais qui au fond n'a aucun sens du type "non respect des Droits de l'Homme" prenez un peu de recul sur les évènements et vous verrez qu'en aucun cas le Ministre de l'Intérieur n'a l'étoffe d'un dictateur. Lisez-le, écoutez-le! D'ailleurs si j'étais un opposant à sa politique j'éviterais de sortir ce genre d'argument qui produit un effet inverse lorsqu'on abuse dessus!!

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
LES HEBDOS NORMANDS a dit…

sébump61 a posté deux fois le même commentaire. Le dernier a donc été supprimé.