Exprimez-vous !

A l'occasion des campagnes pour les élections présidentielle et législatives, les rédactions des Hebdos Normands s'unissent pour donner la parole à leurs lecteurs.
Affichage des articles dont le libellé est présidentielle. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est présidentielle. Afficher tous les articles

lundi 7 mai 2007

Présidentielle - Que pensez-vous des résultats du second tour ?

Le candidat de l'UMP, Nicolas Sarkozy, a été élu Président de la République avec 53,06% des votes exprimés, Ségolène Royal (PS) recueillant 46,94% des suffrages.

Les scores dans la région :

Calvados
Nicolas Sarkozy : 51,18%
Ségolène Royal : 48,82%

Manche
Nicolas Sarkozy : 56,17%
Ségolène Royal : 43,83%

Orne
Nicolas Sarkozy : 57,66%
Ségolène Royal : 42,34%

Eure
Nicolas Sarkozy : 57,37%
Ségolène Royal : 42,63%

Eure-et-Loir
Nicolas Sarkozy : 58,16%
Ségolène Royal : 41,84%

Cliquez sur "commentaires" pour poster votre réaction.
Merci de vous identifier par votre nom ou un pseudo.

lundi 23 avril 2007

Présidentielles - 1er tour : que pensez-vous des résultats ?

Dans le Calvados, la Manche, l'Orne, l'Eure et l'Eure-et-Loir, Nicolas Sarkozy arrive en tête du premier tour des élections présidentielles, suivi de Ségolène Royal (PS), François Bayrou (UDF) et Jean-Marie Le Pen (FN).

Calvados
Nicolas Sarkozy : 29,26 % des suffrages exprimés.
Ségolène Royal : 25,16 %
François Bayrou : 20,22%
Jean-Marie Le Pen : 8,99 %

Manche
Nicolas Sarkozy : 32,05 % des suffrages exprimés.
Ségolène Royal : 21,49 %
François Bayrou : 20,93%
Jean-Marie Le Pen : 9,19 %

Orne
Nicolas Sarkozy : 32,33 % des suffrages exprimés.
Ségolène Royal : 20,64 %
François Bayrou : 19,05%
Jean-Marie Le Pen : 12,28 %

Eure
Nicolas Sarkozy : 31,41 % des suffrages exprimés.
Ségolène Royal : 21,24 %
François Bayrou : 18,23%
Jean-Marie Le Pen : 13,21 %

Eure-et-Loir
Nicolas Sarkozy : 33,13 % des suffrages exprimés.
Ségolène Royal : 22,15 %
François Bayrou : 18,21%
Jean-Marie Le Pen : 12,25 %

Cliquez sur "commentaires" pour poster votre réaction. Merci de vous identifier par votre nom ou un pseudo.

mardi 10 avril 2007

L'école en échec

Environ 150 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans diplôme, ni qualification, ce qui représente près de 20% d'une classe d'âge. Quant aux enfants qui entrent en 6ème sans savoir correctement lire, écrire et compter, ils sont 80 000 tous les ans.

Pour lutter contre l'échec scolaire, les candidats à l'élection présidentielle ont différentes solutions :
Ségolène Royal (PS) propose de mettre en place un soutien scolaire gratuit et de généraliser les écoles de parents.
Nicolas Sarkozy (UMP) veut conforter l'autorité des professeurs, organiser des études dirigées, créer des filières d'excellence dans les lycées pour l'accès aux classes préparatoires.
François Bayrou (UDF) préconise de placer les élèves pertubateurs dans des filières spécifiques.
Frédéric Nihous (CPNT) estime qu'il faut réhabiliter l'enseignement professionnel et les filières techniques...

Plusieurs candidats se sont également prononcés pour l'allongement de la durée de la scolarité obligatoire : dès 3 ans (au lieu de 6 ans actuellement), et jusqu'à 18 ans (au lieu de 16).

Et vous, qu'avez-vous appris à l'école ? Etiez-vous cancre ou premier de la classe ? Qu'est-ce qui vous a fait échouer ou réussir ?

Cliquez sur "commentaires" pour apporter votre témoignage.
Merci de vous identifier avec votre nom ou un pseudo.

mardi 3 avril 2007

Préserver sa santé, c'est citoyen !

Parce qu'il vaut mieux prévenir que guérir, plusieurs des candidats à l'élection présidentielle parient sur la prévention pour réduire les dépenses de santé.

Nicolas Sarkozy (UMP) veut d'ailleurs y mettre les moyens, puisqu'il promet d'ici 2012 de tripler le budget consacré à la prévention.

Ségolène Royal (PS), qui entend développer les actions dès l'école, veut encourager la contraception et la rendre gratuite pour toutes les jeunes filles jusqu'à 25 ans.

Mais pour résorber le déficit de la Sécurité sociale (- 8,7 milliards d'euros), les candidats savent qu'ils vont devoir explorer aussi d'autres pistes : lutter contre la fraude, contre les arrêts de travail abusifs ou encore contre la consommation excessive de médicaments... La France est au deuxième rang des pays de l'OCDE pour la dépense de médicaments par personne.

Pour responsabiliser les patients, Nicolas Sarkozy propose la mise en place d'une franchise annuelle sur les actes médicaux. Qu'en pensez-vous ? Cette franchise vous inciterait-elle à moins consulter ? Avez-vous le sentiment de « profiter du système » ?

Cliquez sur « commentaires » pour poster votre réaction.
Merci de vous identifier par votre nom ou un pseudo.

La semaine prochaine : l'éducation.

mardi 27 mars 2007

Le jour en ville, la nuit aux champs

Près de trois salariés sur quatre travaillent en dehors de leur commune de résidence. C'est ce qui ressort de l'étude que vient de publier l'Insee, d'après des données datant de 2004. En France, la distance domicile-travail moyenne est de 25,9 km et la durée moyenne du trajet par la route est comprise entre 26 et 32 minutes.

L'insée constate également :
« Alors que la population ne cesse de se loger de plus en plus loin des centres-villes, l'emploi reste encore largement concentré dans les pôles urbains. »

La Normandie n'échappe pas à la règle. Et le phénomène n'est pas sans conséquence, notamment sur les conditions de circulation sur certaines petites routes, le matin, à l'heure où l'on embauche et le soir, à la fermeture des bureaux et des usines.

Faut-il inciter les entreprises à s'installer en zone rurale ? Délocaliser les administrations ? Développer les transports en commun, remettre en service des liaisons ferrées ? Réguler la pression immobilière en grande partie responsable de cet exode urbain ?

Cliquez sur « commentaires » pour poster votre réaction. Merci de vous identifier par votre nom ou un pseudo.

La semaine prochaine, la protection sociale.

mardi 20 mars 2007

L'immigration, sujet tabou ?

Publiée au journal officiel en juillet dernier, la loi sur l'immigration et l'intégration a pour objectif de passer d'une « immigration subie » à une
« immigration choisie ». Il s'agit notamment de sélectionner la main d'oeuvre et de faciliter l'accueil des étrangers dont le talent pourrait constituer un atout pour le développement et le rayonnement de la France.

La mise en oeuvre de cette politique figure logiquement au programme du candidat de l'UMP, Nicolas Sarkozy, qui vient également de proposer la création d'un « ministère de l'immigration et de l'identité nationale ». Une appellation qui a aussitôt suscité de nombreuses réactions, à droite comme à gauche.

Une pétition a été lancée par des historiens, chercheurs et sociologues. « Cette notion d'identité est posée comme monolithique et immuable. Or, plus que toute autre société, la société française s'est construite à travers les immigrations, comme un creuset intégrant la pluralité, s'enrichissant d'elle. »

Le concept d'immigration « subie » a également été dénoncé, en son temps, par la commission nationale consultative des droits de l'homme, qui l'a jugé « incompatible avec le respect de la dignité humaine ». « Les premiers à "subir" l'émigration sont ces hommes et ces femmes que la misère et l'extrême pauvreté, l'oppression, voire la terreur poussent à "choisir" l'exil et l'éloignement. »

Considérez-vous « l'identité nationale » comme un « gros mot », pour reprendre l'expression de Nicolas Sarkozy s'amusant de la polémique qu'il a déclenchée. A votre avis, qu'est-ce qu'être Français ? Adhérer à des valeurs ? Parler et écrire le français ?

Pour réagir, cliquez sur commentaires. Merci de vous identifier par votre nom ou un pseudo.

La semaine prochaine, l'aménagement du territoire.

jeudi 15 mars 2007

François Hollande répond à nos questions

Les Hebdos Normands publient cette semaine une interview de François Hollande. Le premier secrétaire du Parti socialiste sera en meeting à Argentan le mercredi 21 mars (17 h, à la salle des fêtes). Il se rendra ensuite à Lisieux où il participera à un banquet républicain (20h, parc des expositions).

Les Hebdos Normands : A moins de deux mois du premier tour, des électeurs du Parti socialiste disent hésiter à voter Ségolène Royal. Que leur dites-vous ?

François Hollande : « Le pacte présidentiel de Ségolène Royal porte des valeurs de cohésion et les propositions qu’elle présente répondent aux urgences sociales, écologiques et démocratiques.
Sur l’emploi, elle affirme qu’il faut « travailler tous », avec un engagement : aucun jeune ne peut rester plus de 6 mois au chômage sans qu’il lui soit proposé un emploi tremplin ou une formation rémunérée. Sur le pouvoir d’achat, elle est la seule à vouloir ouvrir une grande négociation avec les partenaires sociaux sur les salaires et sur les aides de l’Etat qui doivent être concentrées sur les entreprises qui embauchent.
Sur l’école de la République, elle en fait sa priorité, non dans les mots, mais dans les moyens donnés aux enseignants et au soutien des élèves. Enfin, elle est consciente de l’ampleur de la crise démocratique et elle propose une République nouvelle avec un Parlement renforcé et une meilleure représentation des citoyens. Voilà l’enjeu de l’élection présidentielle : le changement dans la clarté.
Un deuxième tour sans la gauche, ce serait encore, comme en 2002, un non-choix, avec tous les risques de confrontation et de confusion. »


Les Hebdos Normands : Qu’est-ce que ça apporterait qu’une femme devienne présidente ?

François Hollande : « Une femme présidente de la République en France, ce serait d’abord une nouvelle pratique politique et un changement dans l’exercice du pouvoir. Ce serait aussi l’aboutissement de la parité. Une femme peut réussir là où tant d’hommes ont échoué. Ségolène Royal a montré tout au long de son parcours politique des qualités de caractère, de conviction, de courage et d’écoute, qui en feront une grande présidente. »


Les Hebdos Normands : La gauche est à son plus bas niveau. Y voyez-vous un risque pour le second tour ?

François Hollande : « Il y a aujourd’hui encore beaucoup d’indécis, plus de 40 % de nos concitoyens. Il est trop tôt pour tirer quelques conclusions que ce soient sur les rapports de force entre la droite et la gauche. Nous sommes encore à plus de trente jours du premier tour et la campagne officielle n’a pas encore commencé. Nous ne connaissons pas encore la liste des candidats.
Le niveau de la gauche n’a pas de raison d’être plus faible qu’en 2002 et même qu’en 2004, à condition que les voix de gauche ne se laissent pas disperser sur des candidatures qui ne sont pas de gauche et l’objectif de Bayrou est d’aboutir à une alternance au sein de la seule majorité UMP-UDF. Et non pas d’une véritable alternative dans le pays. Seule Ségolène Royal porte cette volonté. »

mardi 13 mars 2007

Discrimination : sortez masqué !

En matière de recrutement, l'âge est le premier facteur discriminant.
L'Observatoire des discriminations, qui a publié son premier baromètre en novembre 2006, a pu constater qu'un candidat de 48-50 ans recevait trois fois moins de convocations à un entretien d'embauche que le candidat de référence, âgé de 28-30 ans.
L'origine compte également. Les tests ont montré qu'il valait mieux avoir un nom et un prénom qui sonnent bien français plutôt qu'un patronyme magrébin.
Mais être handicapé (reconnu Cotorep), être une femme mariée avec trois enfants ou avoir un visage « éloigné des canons de la beauté »... diminue aussi presque tout autant ses chances de décrocher un entretien.

Promulguée en avril 2006, la loi pour l'égalité des chances prévoyait la mise en place du CV anonyme dans les entreprises de plus de 50 salariés, « selon des modalités d’application restant à être fixées par le Conseil d’état ». Après anonymisation, les CV soumis aux recruteurs ne devaient faire apparaître ni l'âge, ni le sexe, ni la photo, ni le nom, ni prénom, ni l'adresse, ni le téléphone.
Finalement, les entreprises ont été laissées libres d'y recourir ou non. Le CV anonyme reste du domaine de l'expérimentation jusqu'à la fin 2007.

Pour réagir, cliquez sur commentaires.
Merci de vous identifier par votre nom ou un pseudo.

La semaine prochaine, l'imigration.

lundi 12 mars 2007

Son parrainage ira au plus offrant

André Garrec, le maire de Noron-la-Poterie, dans le Calvados, se déclare littéralement « harcelé » par les candidats ou leurs représentants. Tous sont en quête de 500 signatures d’élus pour pouvoir se présenter. Jusqu’ici, il leur a systématiquement opposé une fin de non-recevoir : « Je leur ai dit à tous la même chose : je ne parrainerai personne ! »

Mais à 40 jours de l’élection présidentielle, changement radical de stratégie. Le maire (étiqueté « divers droite ») déclare : « Je donne ma signature à celui qui me fera le plus gros chèque ! » André Garrec se justifie ainsi : « Les gros candidats n’ont pas besoin des signatures de petits maires comme nous. Mais j’ai entendu un représentant de Besancenot me dire que, même s’ils n’atteignaient pas 5 %, ce n’était pas une question d’argent pour eux. Je voudrais bien savoir comment ils font pour financer tout ça… Il faut bien qu’ils aient du pognon quelque part ! Alors, s’ils veulent ma signature, eh bien, qu’ils me fassent un chèque : il sera partagé en quatre parts entre l’école, Noron-Balleroy Cyclisme, le Comité des fêtes et le club du temps libre… »

Et si c’est Jean-Marie Le Pen (le plus riche des « petits » candidats) ?
L’un des partisans normands du leader frontiste, Fernand Le Rachinel, a d’ailleurs déjà eu l’idée « d’acheter » des parrainages.
Ainsi, en 2002, Roger Lechevalier, maire sans étiquette de Saint-Pierre-d’Arthéglise, dans la Manche, avait accordé sa signature à Jean-Marie Le Pen. « Au nom du respect de la démocratie ». La semaine dernière, il a reçu un chèque de 1 000 € de la part du député FN au Parlement européen. Un don en faveur de l’association « les Amis du patrimoine » de Saint-Pierre-d’Arthéglise. Fernand Le Rachinel a demandé à Roger Lechevalier de renouveler son parrainage. L’élu a refusé et a préféré rendre le chèque…

« Je dis au maire qui accepte de parrainer M. Le Pen, ‘si vous avez besoin d’un service (...): un appui au conseil régional, une visite à Bruxelles au Parlement européen, ou un chèque pour le club de petits vieux, appelez-moi, je le ferai’ »,
avait revendiqué, dans une dépêche de l’AFP, Fernand Le Rachinel. « Mais je ne dis pas ‘je viens de donner un chèque, donnez-moi le parrainage’ ». La facétie d’André Garrec pourrait bien inverser la donne…

Les candidats qui souhaiteraient contribuer au bien être de la commune de Noron doivent faire vite : la date limite de dépôt des formulaires au Conseil constitutionnel, c’est le 16 mars… « Et moi, note le maire de Noron, je vais attendre le dernier moment pour faire monter les enchères au maximum ! »

mardi 6 mars 2007

Home sweet home...

Dans son dernier rapport annuel, la Fondation Abbé-Pierre évalue le nombre de mal-logés en France à près de 3,2 millons, dont :
- 100 000 SDF,
- 975 000 personnes « privées de domicile personnel », contraintes de résider à l'hôtel, de louer (ou de sous-louer) un meublé, de vivre en camping, de dormir dans leur voiture...
- 2,2 millions de personnes confrontées à des conditions de logement « très difficiles » : pas de confort ou « surpeuplement accentué ».
A ce chiffre, s'ajoutent près de 6 millions de personnes en situation de « réelle fragilité », à court ou moyen terme
Et les grandes villes ne sont pas les seules à être concernées. Le mal-logement touche aussi nos campagnes...

Comment sortir de la crise ?
Sanctionner plus sévèrement les communes de plus de 3 500 habitants qui n'affichent pas au moins 20% de logements locatifs sociaux ? Réserver les HLM à ceux qui en ont le plus besoin ? Réquisitionner les locaux vacants pour les sans-abris et les mal-logés ? Construire des centres d'hébergement et des maisons-relais ?
Favoriser l'accession à la propriété ?

Et vous, avez-vous rencontré des difficultés à vous loger ? Êtes-vous actuellement en attente d'un relogement ? Faites-nous part de votre expérience... Cliquez sur « commentaires » pour apporter votre témoignage.

Merci de vous identifier avec votre nom ou un pseudo.


La semaine prochaine : la discrimination.

mardi 27 février 2007

Votre pouvoir d'achat

De très nombreux Français sont convaincus que le passage à l'euro a relancé la hausse des prix. Dans ce contexte, nos concitoyens sont dubitatifs face aux indices officiels de l'INSEE, censés mesurer l'évolution de notre pouvoir d'achat. Ce climat de défiance a conduit des syndicats et une enseigne de la grande distribution à mettre en place leurs propres indicateurs, pour mesurer la progression du coût du panier de la ménagère.

L'INSEE a réagi mardi midi, en mettant un nouvel outil en ligne. Il permettra à chacun de paramétrer son indice des prix personnalisé, en fonction de ses propres habitudes d'achat. Reste à savoir s'il contribuera à y voir plus clair, alors que la cacophonie des chiffres rend toutes les interprétations possibles.

Et vous, qu'en pensez-vous ? Estimez-vous que votre pouvoir d'achat a progressé, ou sentez-vous qu'il s'est réduit ces dernières années ? Pensez-vous qu'un salarié touchant le SMIC peut nourrir et faire vivre dignement sa famille ? Jugez-vous crédible la promesse de la candidate socialiste Ségolène Royal, qui propose de le porter dès que possible à 1500 euros brut par mois ? Et que vous inspire la proposition d'Arlette Laguiller de l'amener sur-le-champ à 1500 euros net ?

Cet espace de libre discussion vous est ouvert. Donnez-nous votre avis.
Cliquez sur "commentaires" pour apporter votre témoignage.
Merci de vous identifier avec votre nom ou un pseudo.

La semaine prochaine : le logement.

mardi 20 février 2007

Quel service public ?

Gaston Deferre avait donné le coup d'envoi en 1981. Depuis cette époque, les lois de décentralisation se succèdent pour rapprocher les centres de décision du citoyen.
Dans le même temps, on ne compte plus les maternités fermées faute d'accouchements en nombre suffisant, les bureaux de poste réorganisés, les villages privés de leur école...

Pour lutter contre le déficit budgétaire, certains candidats parlent ouvertement de réduire le train de vie de l'Etat et de diminuer le nombre de fonctionnaires (consulter les effectifs de la fonction publique selon l'Insee et le Sénat).

Après la vague des nationalisations inscrites dans le programme commun de la gauche, la tendance est plutôt aux privatisations. Quelles missions relèvent aujourd'hui du service public ? Quels services gagneraient en efficacité s'ils dépendaient du privé ?
Cette ligne de démarcation continue à cristalliser les passions.

Et vous qu'en pensez-vous ? Etes-vous prêt à vous faire soigner plus loin de votre domicile, pour bénéficier des infrastructures d'un hôpital mieux équipé ? Pensez-vous que le droit de grève doit être encadré dans les transports publics pour assurer un service minimum ? Ou bien pensez-vous que la Poste doit rester un service de proximité, indépendament des seuils de rentabilité ?

Cliquez sur "commentaires" pour apporter votre témoignage.
Merci de vous identifier avec votre nom ou un pseudo.

La semaine prochaine : le pouvoir d'achat.

mardi 13 février 2007

Une société sans chômage...

Le plein emploi, tout le monde en rêve… Les Anglais l’ont fait. Le taux de chômage au Royaume-Uni est de 4,6%, alors qu’en France, il est presque deux fois plus élevé. Faut-il pour autant s'inspirer du modèle britannique ?
Que faut-il réformer en France ? La législation du travail ? Les modes d'indemnisation du chômage ? La semaine de 35 heures ?

Que pensez-vous, par exemple, du CNE ? Mis en place en août 2005, le contrat nouvelles embauches a pour objectif d’aider les très petites entreprises (20 salariés au plus) « à recruter plus facilement » : pendant les deux premières années, il laisse la possibilité aux employeurs de se séparer de leur salarié , sans « avoir à motiver la rupture ». Près de 800 000 CNE ont été conclus.

Dans son pacte présidentiel, la candidate du parti socialiste, Ségolène Royal propose de « le supprimer pour faire du CDI la règle ».

De son côté, Nicolas Sarkozy, le candidat de l'UMP, prône l'instauration d'un contrat de travail unique, inspiré du modèle danois, qui offrirait davantage de sécurité aux salariés et davantage de souplesse aux entreprises.

Vous avez signé un CNE ? Comment le vivez-vous ? Faites-nous part de votre expérience...
Cliquez sur "commentaires" pour apporter votre témoignage.
Merci de vous identifier avec votre nom ou un pseudo.

La semaine prochaine : le service public.

mardi 6 février 2007

Vos impôts vous pèsent ?

Faut-il augmenter les impôts ou réduire la pression fiscale ? La question divise.

Parmi les candidats à la Présidentielle qui ont clairement livré leurs intentions :

- Nicolas Sarkosy
Le candidat de l'UMP n' augmentera pas les impôts car « c'est moins de pouvoir d'achat pour tous les Français ». Il propose aussi d'améliorer le « bouclier fiscal » en portant le plafonnement des impôts à 50% des revenus du contribuable (contre 60% actuellement) et de supprimer les droits de succession pour tous les patrimoines petits et moyens.

- Dominique Voynet
La candidate des Verts, veut « rétablir les taux d'imposition sur le revenu à leur niveau de l'an 2000 ». Elle vient d'ailleurs de signer la pétition « Pourquoi nous consentons à l'impôt » lancée par le mensuel « Alternatives économiques ». Quant au « bouclier fiscal », elle prône sa suppression pure et simple.

- Au parti socialiste, François Hollande, le premier secrétaire du Parti socialiste, a semé le trouble en décembre dernier en indiquant que le PS augmenterait les impôts des contribuables gagnant plus de 4000 € nets par mois.

Impôts sur le revenu, TVA, contributions sociales... Estimez-vous que l'Etat vous en demande trop ? Trouvez-vous la fiscalité française plutôt juste ou plutôt injuste ?

Cliquez sur "commentaires" pour apporter votre témoignage.
Merci de vous identifier avec votre nom ou un pseudo.

La semaine prochaine : l'emploi.

mardi 30 janvier 2007

De quoi avez-vous peur ?

« Le sentiment d'insécurité est en baisse. » C'est le Ministre de l'Intérieur, par ailleurs candidat à la Présidentielle, qui parle. Nicolas Sarkozy a donné mi janvier une conférence de presse sur son bilan au ministère en 2006. Pour dresser ce constat, il s'est appuyé sur une enquête d'opinion menée par l'Office national de la délinquance (OND).

Au cours de cette même conférence de presse, Nicolas Sarkozy a assuré que la délinquance était en recul en France pour la quatrième année consécutive.
Les chiffres de la criminalité et de la délinquance, établis à partir des plaintes enregistrées par les services de police et de gendarmerie, sont disponibles sur le site du Ministère de l'Intérieur et de l'aménagement du territoire.

D'après ces statistiques, si les « violences physiques crapuleuses » sont en diminution, les « violences gratuites » (violences à dépositaires de l'autorité et violences de la sphère privée) sont quant à elles en augmentation.

Cambriolage, vol à l'arraché, racket, home-jacking ? De quoi avez-vous peur ? Dans quelles circonstances, vous sentez-vous en insécurité ? Quand vous vous garez dans un parking souterrain ? Quand vous retirez de l'argent à un distributeur ? Quand vous circulez la nuit à pied ou même en voiture ? Redoutez-vous d'être cambriolé ou agressé chez vous ? Avez-vous été victime récemment de violences verbales ou physiques ?

Cliquez sur « commentaires » pour « poster » votre témoignage.
Merci de vous identifier par votre nom ou un pseudo.

La semaine prochaine, nous parlerons fiscalité...

mardi 23 janvier 2007

Vous avez dit durable ?

Thème de la semaine, le développement durable, autrement dit un «développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations suivantes de répondre aux leurs ». Cette définition a 20 ans. On la doit à une ministre norvégienne, auteur d’un rapport soumis à l’assemblée nationale des Nations Unies, «Notre avenir à tous».

Les pays développés exploitent la Terre, au-delà de sa capacité à se régénérer. Si tous les êtres humains vivaient avec le même train de vie que la moyenne française, deux planètes supplémentaires seraient nécessaires pour satisfaire leur consommation (nourriture, matériaux de construction, combustibles, air, eau…) et pour absorber leurs déchets.

Le développement durable fait-il partie de vos préoccupations ? Si vous étiez Président de la République, quelles mesures prendriez-vous ?

Et vous, que faites-vous pour réduire votre «empreinte écologique», c'est à dire votre pression sur la nature ? Vous triez vos déchets ? Vous utilisez un couvercle pour faire bouillir de l’eau ? Vous éteignez vos appareils électroménagers au lieu de les laisser en veille ? Vous effectuez les petits déplacements à pied ou à vélo ? Vous fermez le robinet quand vous vous brossez les dents ? Vous utilisez des ampoules basse consommation ? Vous faites votre compost ?

Ces «gestes pour la planète» vous semblent-ils utiles ou dérisoires ?
Cliquez sur «commentaires» pour apporter votre témoignage.

La semaine prochaine, nous parlerons sécurité...