D'après un sondage réalisé par PTC Institut, entre le 1er et le 16 mars auprès de 705 électeurs de la 1ère circonscription de l'Eure,
Anne Mansouret, la vice-présidente du conseil général et conseillère régionale, arrive en première position pour les intentions de vote exprimées aux prochaines législatives (28 %). Les cinq autres candidats potentiels pris en compte dans le sondage sont :
- Françoise Charpentier (UMP), député sortant, conseiller général et maire de Damville (qui depuis, s'est retirée de la course)
- Bruno Le Maire, directeur de cabinet du Premier Ministre Dominique de Villepin, investi par l’UMP
- Louis Petiet (UMP), conseiller général de Verneuil-sur-Avre
- Andrée Oger (PCF) conseiller général de Saint-André-de-l’Eure
- Gisèle Philippon (PRG), conseillère municipale d’Evreux, investie par le PS et le PRG.
Anne Mansouret voit dans ces résultats la reconnaissance du travail effectué sur le terrain, de mandats exercés « sans sectarisme » et le fruit des deux campagnes déjà menées sur cette même circonscription en 1997 et 2002 face à Jean-Louis Debré. affirme-t-elle. « Je pense que j’étais légitime sur cette circonscription ».
Le départ de Jean-Louis Debré, le retrait de sa suppléante Françoise Charpentier et le parachutage par l’UMP du directeur de cabinet de Dominique de Villepin offrent « une chance assez inespérée de voir cette circonscription revenir à gauche » analyse celle qui s’estime la mieux placée pour réaliser l’opération.
Choisie par les militants socialistes de la circonscription pour être la candidate de son parti, l’élue ébroïcienne a appris en novembre dernier qu’en vertu d’un accord national signé avec le PRG, c'est une candidate de cette formation (dont elle portait les couleurs en 2002) qui aurait l’investiture des deux formations : Gisèle Philippon. Cette conseillère municipale d’Evreux est « quelqu’un de tout à fait respectable pour qui j’ai de l’amitié qui, néanmoins, n’a pas la moindre expérience du terrain. »
Pour Anne Mansouret, la candidate officielle de la gauche socialiste et radicale n’a pas non plus « la dynamique nécessaire » et risque de se retrouver derrière la candidate du Front national. Une perspective qui lui est insupportable. Avec la certitude qu’elle est « celle qui peut faire gagner la gauche », Anne Mansouret a annoncé à Michel Ranger, secrétaire fédéral et à François Hollande, qu’elle se mettait en congé du PS.
Sa démarche trouve cependant des soutiens au sein du parti. José Haas, maire (PS) de Francheville, a ainsi accepté d’être à nouveau son suppléant.
D'autres candidatures, que celles envisagées par le sondage de PTC Institut, sont annoncées :
- Joël Hervieu, président de la communauté des communes rurales du Sud de l’Eure depuis 1999 et conseiller général de Nonancourt depuis 2001, a confirmé la sienne vendredi 30 mars, à Madelaine-de-Nonancourt. Il se présente sous la bannière UDF. « Actuellement, ma suppléante, ou mon suppléant, ne sont pas encore désignés. Il, ou elle, le sera après les élections présidentielles » précise le candidat (pour plus de détails, reportez-vous à l'édition du jeudi 5 avril 2007 de « La Dépêche »).
- Jacqueline Filey (suppléant, Jean-Yves Guyomarch), Les Verts
- Madeleine Masne, FN
- Jean Chevauchet, MNR